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Portrait d’entrepreneurs: Capitane Coop

Nos portraits d'entrepreneurs servent à mettre en lumière les parcours inspirants de ceux qui, avec passion et détermination, réinventent l'entrepreneuriat. Aujourd'hui, nous vous présentons Nicolas Michaux et Grégoire Maus, deux des fondateurs de « Capitane Coop ». À travers leur coopérative, ils s'engagent à redonner du pouvoir aux musiciens et mélomanes en recréant des circuits courts dans l'industrie musicale

Pourriez-vous présenter votre projet en quelques mots ?

Capitane Coop est une coopérative culturelle au service des musiciens (« Music Makers ») et des mélomanes (« Music Lovers »). Dans un contexte où l’industrie musicale est de plus en plus centralisée autour de quelques grands groupes internationaux, la coopérative a pour objectif de recréer des circuits courts dans le domaine de la culture, un peu comme ce qui se met en place dans l’agriculture depuis quelques années.

Pourquoi avez-vous choisi la coopérative ?

La coopérative est un magnifique moyen de créer une entreprise à plusieurs, en collectif. Je pense que la coopérative a aussi la capacité de répondre à des besoins qui ne sont comblés ni par le marché ni par l’État, et que le projet que nous portons s’inscrit clairement dans cette démarche. De manière plus personnelle, Grégoire et moi ne nous sommes jamais imaginés comme « entrepreneurs » et avons toujours plutôt évolué dans des milieux anticapitalistes. Pour nous, l’entreprise a longtemps été synonyme de capitalisme. En découvrant l’économie sociale, nous nous y sommes retrouvés totalement, car nous avons toujours été meneurs de projets, mais en voyant l’entreprise comme quelque chose « qui fait peur » et un peu « ennemie ». Et là, nous avons réussi à faire cohabiter les deux : mener un projet économique tout en suivant nos valeurs.

Qu’avez-vous retiré de l’accompagnement de Febecoop ?

L’accompagnement de Febecoop nous a été extrêmement utile. Ce projet trottait dans nos têtes depuis longtemps. Nous sentions qu’il répondait à des besoins non comblés (enfin, maintenant je le dis ainsi, mais à l’époque, c’était très flou dans nos têtes) et nous avions l’aspiration de créer une entreprise pour répondre à ces besoins. Cependant, il y avait beaucoup de conflits en nous par rapport à tout cela. Travailler avec Febecoop nous a permis de clarifier le projet, en travaillant sur les besoins, sur les valeurs, etc. Nous avons mis les points sur les « i », ce qui nous a permis d’y voir beaucoup plus clair. C’était la première phase du travail, définir l’ADN du projet. Nous avions déjà beaucoup d’éléments, mais ce travail a cristallisé ces éléments, nous permettant de définir un projet que nous étions capables de présenter et de structurer. Cette phase a été fondamentale. Ensuite, dans un second temps, il y a eu un travail plus technique, notamment sur l’aspect juridique et les projections financières. Tout cela a été très utile, et je le conseillerais à toutes les personnes qui ont un projet et qui ne savent pas vraiment comment le structurer de venir frapper à la porte de Febecoop.

Un conseil à donner à ceux qui envisagent de se lancer dans l’entrepreneuriat coopératif ?

Je dirais que nous avons peut-être perdu une année durant laquelle tous les éléments étaient là. Il fallait les cristalliser et passer à l’étape suivante ; et cela a commencé à partir de l’accompagnement. Clairement, j’aurais pu imaginer que nous le fassions 6 mois ou 1 an plus tôt. Donc, je dirais : tournez-vous vers des agences-conseils dont c’est le rôle. Je trouve que c’est vraiment une chance d’avoir des structures qui aident des personnes ayant de belles idées et de beaux projets à se lancer. Transformer ses idées en entreprise n’est pas toujours facile ; donc, j’encourage les gens à frapper à la porte de Febecoop.

 


Pour en savoir plus sur la coopérative Capitane Coop : Consulter leur site web

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